Entre le 1er juillet 2015 et le 1er juillet 2016, un arrêté ministériel autorisait la France à tuer 36 loups. Le quota vient d’être atteint.
Autorisée à tuer 36 loups
Cette année, la France a reçu un arrêté ministériel de la Ministre de l’écologie Ségolène Royal et du Ministre de l’agriculture Stéphane le Foll autorisant entre juillet 2015 et juillet 2016 la destruction de 36 loups par dérogation au statut d’espèce protégée. Les raisons sont principalement liées à de nombreuses attaques d’ovins.
Lundi soir, un 15ème loup a été tué dans les Alpes-Maritimes. « Dans le cadre d’un tir de défense renforcée, une louve d’environ 25 kg a été abattue par la brigade loup, [lundi soir] à 23 h 30, sur le territoire de la commune de La Bollène Vésubie » a annoncé la préfecture du département.
A l’échelle nationale, il s’agit du 36ème, soit le dernier autorisé. « Toutes les autorisations de tirs sont donc interrompues immédiatement et jusqu’à la publication d’un arrêté ministériel fixant un nombre supplémentaire de spécimens dont la destruction pourrait être autorisée pour la période 2015-2016 » ont précisé les services de l’Etat.
De plus en plus de loups en France
Cette année plusieurs départements ont été touchés par des attaques de loups. La Drôme par exemple a enregistré une quinzaine d’attaques depuis le début de l’année 2016. C’est pourquoi, même si le quota a été atteint, les ministères concernés ont récemment autorisé la destruction de 6 loups supplémentaires jusqu’à fin juin uniquement pour des tirs de défense. « Cela veut dire que si l’éleveur voit le loup attaquer son troupeau, il peut l’abattre » explique la sous-préfète de Die, Clara Thomas. De quoi rassurer Monsieur Seguin et ses confrères.
Crédit photo : le Figaro
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