Enterrement d’Arthur, le squelette de classe
Il avait servi de modèle d’anatomie avant de finir dans un placard. Arthur le squelette, qui n’était pas un faux, a enfin eu droit à des funérailles.
Un squelette dans le placard
C’est en faisant du rangement que Sandra Dixon, qui travaille au département d’art du lycée de Haydock (à côté de Liverpool), a découvert le squelette Arthur. Il servait de modèle en classes de science et d’art, avant d’être remplacé par un modèle plus jeune en résine.
Il lui manquait les deux bras et une jambe et un test complet a révélé qu’il s’agissait d’un squelette humain. Âgé de moins de 30 ans, « Arthur » est mort il y a 100 ans. Il faisait probablement partie de la centaine de squelettes importée d’Inde au début du 20e siècle, avant que cela ne soit interdit.
Des funérailles improvisées
Le fait qu’Arthur ait été un être humain rendait impossible sa conservation dans les bâtiments du lycée. Il était obligatoire de lui fournir une sépulture.
Le gérant des pompes funèbres a fourni un cercueil en osier, tandis que la mairie a mis à la disposition de l’établissement une sépulture individuelle dans son cimetière.
Ce sont les lycéens qui ont mené la procession, accompagnés par le pasteur Sandra Morris. D’anciens élèves étaient également présents pour rendre un dernier hommage à celui qui a contribué à leur éducation.