La douane a saisi en juillet et en août deux colis contenant au total 2 000 hippocampes morts venant de Guinée et à destination du Vietnam.
2000 hippocampes morts
En juillet, le bureau de douane postal de Chilly-Mazarin dans l’Essonne avait découvert un colis contenant près de 800 hippocampes morts. La semaine dernière, ce sont 1 200 spécimens « en vrac dans un sac plastique à l’intérieur des colis » qui ont retrouvés. Ces deux envois postaux venaient de Conakry en Guinée et avaient pour destination finale la capitale Vietnamienne, Hanoï.
Les hippocampes sont souvent envoyés vers les pays asiatiques tels que le Japon, la Chine ou le Vietnam, qui les utilisent dans la médecine traditionnelle chinoise pour leurs vertus thérapeutiques et aphrodisiaques qui permettent de lutter contre l’incontinence et stimuler la circulation sanguine, mais aussi pour les revendre aux touristes.
Une espèce protégée
Les hippocampes sont protégés par la convention de Washington relative au commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. Pourtant, c’est régulièrement qu’ils sont attrapés et envoyés par la poste dans un autre pays.
En février 2015, c’étaient 19 000 hippocampes qui avaient été retrouvés déshydratés à l’aéroport de Roissy, dans un envoi commercial en provenance de Madagascar et à destination de Hong Kong. Ce colis représentait environ 200 000 euros selon les douanes.
C’est régulièrement que les douanes interceptent des colis issus du commerce illégal d’animaux : oiseaux, reptiles… L’année dernière, près de 350 kilos d’articles issus d’espèces animales ou végétales comme des objets en ivoire, des articles de maroquinerie, des objets en peau de serpent ou crocodile avaient été saisis.
La peine encourue pour le trafic illégal d’animaux peut atteindre deux ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende. De quoi faire réfléchir…
Crédit photo : Douane française
