700 dealers tués en trois mois aux Philippines
Le nouveau président Rodrigo Duterte l’avait promis : la répression contre les dealers de drogue sera sans merci. Depuis son arrivée, 700 dealers ou suspects ont été tués.
700 dealers tués
En mai dernier, Rodrigo Duterte a été élu Président de la République des Philippines. Le candidat a remporté l’élection sur un programme qui promettait de nombreux morts. « Oubliez les lois sur les droits de l’Homme » avait-il déclaré. Il avait même incité ses spectateurs à aller travailler aux pompes funèbres car elles « vont être pleines à craquer (…) je fournirai les corps ».
Rodrigo Duterte, populiste souvent comparé à Donald Trump, a tenu sa promesse. Depuis son arrivée, 700 dealers ou personnes soupçonnées de distribuer de la drogue ont été tués par la police.
Une condamnation internationale
Suite à ces événements, plusieurs associations ont réagi contre cette rafle de dealers. En effet, plus de 300 groupes issus de la société civile ont signé des lettres communes envoyées à l’Organisme international de contrôle des stupéfiants et l’Offfice des Nations Unies contre la drogue et le crime.
« Nous appelons les organes de contrôles des drogues des Nations Unies à condamner publiquement ces atrocités aux Philippines. Cette tuerie insensée contre les dealers ne peut pas être justifiée comme une mesure de contrôle des drogues. »
Selon les défenseurs des Droits de l’Homme, « ce silence est inacceptable quand des personnes se font tuer dans la rue jour après jour. » Mais pour l’instant, aucune condamnation n’a été évoquée.
À ce rythme-là, dans quelques mois il ne restera plus que Duterte et son gouvernement aux Philippines…