Après le décès de Max Spiers, expert en ovnis, la toile conspirationniste s’agite
Le Britannique Max Spiers, 39 ans, a été retrouvé mort en Pologne, où il devait intervenir pour une conférence sur les ovnis et les théories conspirationnistes. Depuis, son décès soulève bien des suspicions.
Un voyage sans retour
Originaire de Canterbury, Max Spiers vivait depuis plusieurs années aux États-Unis, où il s’était fait un nom en tant que chasseur d’ovnis.
Il a été retrouvé mort le 16 juillet sur un canapé, dans un appartement de Varsovie où il s’était rendu en tant qu’invité d’un festival dédié aux théories conspirationnistes. Quelques jours avant son décès, ce père de deux enfants avait envoyé un message à sa mère, lui disant : « S’il m’arrive quelque chose, mène l’enquête ».
Les autorités ont considéré sa mort comme étant due à des causes naturelles, mais aucune autopsie n’a été menée et ses amis ont déclaré qu’il avait vomi un « liquide noir » avant de mourir. Il n’en fallait pas plus pour que son entourage comment à s’interroger sur sa disparition soudaine.
Pédophiles et satanistes
Pour Vanessa Bates, la mère de Max Spiers, les activités de son fils lui avaient valu des ennemis qui auraient voulu que certaines vérités restent cachées. Les « hommes en noir » du gouvernement pourraient donc avoir joué un rôle dans la mort de l’expert.
Pour d’autres, dont sa compagne, les recherches de Max Spiers sur une base militaire californienne impliquée dans un scandale pédophile dans les années 80 seraient la raison pour laquelle il aurait été « éliminé ». Max Spiers enquêtait notamment sur le rôle du Lieutenant Aquino, employé sur la base à ce moment-là et lié à un groupuscule satanique, qui n’aurait jamais été inculpé.
La famille de Max Spiers a demandé un examen du corps après son rapatriement de Pologne. Les résultats ne sont pas encore connus mais les autorités ne semblent pas considérer le décès comme suspicieux. Dans l’intervalle, sur internet, les fans de Max Spiers s’interrogent et spéculent : pour eux, la vérité est ailleurs…