Mort du doyen de l’humanité à l’âge de 112 ans
Le Japonais Sakari Momoi est décédé dimanche 5 juillet, à l’âge de 112 ans. Il avait officiellement obtenu le titre de doyen de l’humanité, l’été dernier.
Départ du doyen de l’humanité
L’homme le plus âgé de la planète est décédé dimanche d’une insuffisance rénale, à l’âge de 112 ans. Sakari Momoi nous a quittés alors qu’il se trouvait dans une maison de repos de Tokyo. « Sa famille nous avait dit que sa santé s’était dégradée il y a une ou deux semaines », a expliqué un responsable municipal de la capitale.
Né en 1903 à Minamisoma, près de Fukushima, Sakari Momoi était un ancien proviseur de lycée passionné par la lecture, notamment de la poésie chinoise, et amateur de sumotori. Il s’était marié en 1928 et avait eu 5 enfants.
Quand il avait été certifié par le Guinness des records en août 2014, il avait déclaré vouloir vivre encore 2 ans. L’espérance de vie des hommes japonnais a dépassé les 80 ans (80,21 ans) pour la première fois en 2013, alors que leurs partenaires féminines détiennent le plus haut score au monde avec 86,61 ans.
Plus d’un quart de la population de Japon est âgé de plus de 65 ans, une part qui devrait atteindre les 40% d’ici 2060. On comptait déjà 59 000 centenaires au Japon en septembre dernier, dont 87% de femmes.
L’ancienne doyenne venait aussi du Japon
Jusqu’au printemps dernier, la doyenne de l’humanité était aussi japonaise. Il s’agit désormais de Susannah Mushatt Jones, une Américaine, née le 6 juillet 1899 dans l’Alabama. Elle a donc fêté ses 116 ans ce lundi, à New York.
Aujourd’hui, le record de longévité prouvé et reconnu est toujours détenu par la Française Jeanne Calment, morte en 1997, à l’âge de 122 ans et 164 jours.