Elle reçoit une lettre qui lui annonce sa propre mort

« J’ai eu très peur, je me suis vue tout perdre, alors j’ai foncé à la mairie leur dire que j’étais bien vivante et qu’ils devaient le certifier par écrit ; j’ai aussi tout de suite appelé ma banque pour qu’on ne clôture pas mon compte, » confie Véronique Lable. « La secrétaire de mairie n’avait jamais vu ça. Elle m’a dit que si les assureurs avaient pris la peine de consulteur leur état civil, ils auraient constaté que je n’étais pas décédée. »

Crédit photo : @Le Maine Libre, Olivier Blin

Incompréhension, même pour le conseiller

Alors que Véronique reçoit un chèque de 18€, sa sœur en reçoit un de 17€ (soit un total de 35€ d’assurance vie !). Elle essaye donc d’élucider ce mystère avec l’aide de son agent d’assurances qui a déjà relancé plusieurs fois le siège, attestant que sa cliente était bien en vie, puisqu’il l’a eue au téléphone.

« Il m’a expliqué que j’avais simplement reçu un courrier-type, lié à un contrat que j’avais souscrit pour mon père. Sauf que mon père est décédé en 2001. Vous vous rendez compte, si j’étais cardiaque ? Je leur aurais donné raison ! »

Véronique Lable déclare qu’elle va très vite changer d’assureur. Elle veut aussi contacter une association de consommateurs pour demander conseil et obtenir réparation.