Elle cache le corps de son mari emballé sous vide, sous son lit
Jonathan Nouvellon
Publié le 22 décembre 2015, 08:37
La police parle du crime parfait. Ann Sabine Leigh, décédée en octobre dernier, avait dissimulé le corps et le meurtre de son époux, pendant 18 ans. La dépouille a été retrouvée enveloppée sous vide dans le jardin de Ann Sabine.
Disparition et conservation
En se rendant au domicile de Ann Sabine Leigh, Britannique de 74 ans victime d’un cancer en octobre dernier, les enquêteurs ne s’attendaient sûrement pas à faire une telle découverte. En inspectant le jardin de la septuagénaire décédée, c’est le corps de son mari, John, décédé depuis 18 ans qui a été retrouvé, emballé dans une bâche sous vide. Comme un vulgaire steak ou la couette au fond du placard de mamie.
Les autorités affirment cependant que le corps aurait longtemps été entreposé sous le lit Ann Sabine et que les marques d’un coup violent sont présentes sur le crâne de John, ce qui laisse penser que la femme serait la meurtrière.
Meurtre pour une nouvelle vie
Tout commence lorsque le couple quitte la Nouvelle-Zélande pour s’installer au Royaume-Uni et y commencer une nouvelle vie, sans aucun contact avec leurs enfants, restés à l’autre bout du monde. John, lui, n’était pas très impliqué dans les relations sociales, si bien que personne ne remarque réellement sa disparition en 1997. Pendant tout ce temps, Ann Sabine Leigh se faisait passer pour une ancienne star de cabaret et racontait comme elle avait quitté la Nouvelle-Zélande pour revenir à son Pays de Galles natal, après s’être marié avec un « bâtard » de millionnaire qu’elle n’a pas hésité à quitter. Mais… on vous a dit que John n’était qu’un vétéran de la Navy et qu’Ann Sabine n’avait jamais fait carrière ?
Quoiqu’il en soit, aussi grosse soit-elle, la pilule passe auprès du voisinage, et Ann Sabine Leigh vit avec le corps de son mari, bien caché et enveloppé sous son lit, pendant près de deux décennies ! Sachant que, décédée, elle ne pourra désormais jamais être jugée, il se pourrait bien qu’il s’agisse du crime parfait.
Crédit photo : D/A
