Un perroquet pourrait résoudre un meurtre
L’année dernière, un homme est retrouvé mort chez lui. Sa femme, blessée, est la première suspecte. Aujourd’hui, les déclarations de Bud, le perroquet de la victime, pourraient apporter de nouveaux indices.
Un crime non élucidé
En mai 2015, Martin Duram, un Américain alors âgé de 45 ans est retrouvé mort à son domicile d’Ensley, aux Etats-Unis. L’homme a été abattu de cinq balles. Sa femme, Glenna, est quant à elle encore en vie mais bien affaiblie par une balle dans la tête.
Toute la maison est alors scrupuleusement fouillée par les enquêteurs qui retrouvent trois lettres, écrites par Glenna et destinées à son mari et ses enfants. Voici un extrait : « Je suis désolée mais je t’aime, je suis tellement désolée de t’avoir déçu pendant les 12 dernières années. S’il te plaît pardonne-moi, tu es une des plus belles choses que j’ai faites. Je t’aime, maman ».
Les enquêteurs pensent alors que la femme a tué son mari, avant de tenter de se suicider. Le couple avait beaucoup de problèmes, notamment financiers, durant cette période.
Mais après avoir repris ses esprits, Glenna a fermement démenti cette hypothèse. « Je sais pertinemment que je n’ai pas tué mon mari. » Le problème est qu’à cause de ses blessures et du choc, la femme n’a gardé aucun souvenir de cette longue soirée. Elle est aujourd’hui la première suspecte.
Bud, le perroquet témoin
Bud, le perroquet de Martin Duram a récemment répété des paroles étonnantes : « don’t fucking shoot » (« Ne tire pas putain »). Selon Christina Keller, l’ex-femme du défunt, ces paroles ne sont pas anodines, elles pourraient être les dernières de Martin. La femme explique que lorsque le perroquet parle, elle reconnaît la voix de Martin. « J’entends deux personnes qui s’engueulent et ce sont les voix de personnes que je connais et reconnais » explique-t-elle. Le perroquet alterne voix grave et voix aiguë avant de crier « don’t fucking shoot ».
“Il y a de grandes chances pour que Bud ait été choqué par la scène et qu’il répète la dernière chose que son maître a dite“ expliquer un spécialiste des perroquets. Mais pour le procureur de Newaygo, chargé de l’affaire, cet élément est « sans précédent « .
Il y a deux ans en Inde, une affaire de crime avait été résolue par un perroquet, Hira, qui criait étrangement dès que le nom du tueur de sa propriétaire était prononcé.