L’écrivain américain James Salter, de son vrai nom James Horowitz, est décédé vendredi 19 juin, à l’âge de 90 ans. Il s’agissait d’un des grands noms de la fiction américaine moderne.
De militaire à James Salter
La mort de James Salter à Sag Harbor, un quartier de New York, a été annoncée par son éditeur français, Olivier Cohen. Elle serait survenue au cours « d’une séance de gymnastique. »
L’auteur n’a pas toujours écrit. Il a d’abord fait l’école des cadets de West Point dans les années 40, avant de s’engager dans l’US Air Force. En 1945, il échappe à la mort après le crash de son avion, mais repart pour la guerre de Corée, en 1952.
En 1957, il décide finalement de mettre sa carrière militaire au placard et se tourne vers la littérature. « L’idée d’être écrivain, est de faire du grand amoncellement des jours quelque chose qui durerait, » confie-t-il à cette époque. Il signera par la suite plusieurs chef-d’oeuvres : Un sport et un passe-temps, Un bonheur parfait et son dernier roman Et rien d’autre, paru l’an dernier.
Un premier roman enfin traduit
La traduction française de son tout premier roman, Pour la gloire (initialement paru sous le titre The Hunters en 1956), vient tout juste de sortir aux éditions de L’Olivier. Dans cet ouvrage, il raconte e quotidien des pilotes de chasse pendant sa dernière guerre, celle de Corée.
Cet auteur n’aura publié que 6 romans dans sa vie, et, bien que saluées par les critiques et ses confrères, ses œuvres n’ont jamais connu de grand succès commerciaux.
Crédit photo : @Corina Arranz
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