Mort un 8 juillet – Jean Moulin
Jean Moulin, héros de la résistance, est décédé le 8 juillet 1943 à Metz, après avoir été arrêté et torturé par la Gestapo de Klaus Barbie.
Des débuts de fonctionnaire
Jean Moulin avait fait des études de droit à Montpellier avant d’y devenir Secrétaire général de la préfecture. En 1925, il devient le plus jeune sous-préfet de France à l’âge de 25, puis le plus jeune préfet à 38 ans.
Alors que la Seconde Guerre Mondiale fait rage, il veut rejoindre les rangs de l’armée mais est contraint à rester à son poste. Le 17 juin 1940, il refuse de se plier aux exigences des Allemands. Fait prisonnier et torturé, il essaye de mettre fin à ses jours dans sa cellule en se tranchant la gorge mais est sauvé de justesse.
Arrivée en résistance
Jean Moulin se fait révoquer par le gouvernement de Vichy et s’enfuit en zone libre pour contacter les réseaux de la résistance.
Après avoir rejoint Londres en 1941, le général de Gaulle le charge de réunir et d’unifier la résistance en zone libre. Largué en parachute près d’Avignon équipé de moyens de transmission, il prend le pseudonyme de Rex.
En 1943, il parvient à regrouper les organisation Combats, Libération et les Francs-tireurs et fonde les Mouvements unis de résistance (MUR). Il prend alors le nom de Max et prend la place de chef de la Résistance. Son ouvrage finit par donner le Conseil national de la résistance (CNR) dont il fut le premier président.
Trahison, honneur et mort
Victime de trahison, il se fait arrêter le 21 juin par la Gestapo de Klaus Barbie, à Caluire, près de Lyon, et est ensuite transporté à Paris. Jean Moulin est décédé à Metz le 8 juillet 1943 après avoir été torturé sans divulguer la moindre information sur l’action du CNR.
Ses cendres ont été transférées au panthéon en 1964.