Le parc aquatique Marineland à Antibes a subi de lourds dégâts suite aux intempéries en Côte d’Azur. En plus de la perte d’un grand nombre d’animaux, une orque de 19 ans est morte hier.
90% d’infrastructures détruites par la tempête
Il y a dix jours, une vague de deux mètres frappait le parc aquatique Marineland à Antibes, endommageant la grande majorité des infrastructures et provoquant le décès ou la disparition d’un grand nombre d’animaux : tortues, requins, otaries, etc.
Pourtant, ces informations n’ont pas été communiquées par le parc mais par des ONG externes, inquiètes des répercussions de la tempête. La direction du centre s’était quant à elle contenté d’affirmer que les mammifères marins se portaient bien, après avoir fait changer les eaux boueuses des bassins. Elle avait également démenti la rumeur selon laquelle une orque manquait à l’appel.
Mort de l’orque Valentin
Une semaine après les faits, Marineland vient pourtant d’annoncer la mort de l’orque Valentin, née en captivité en 1996 et morte lundi 12 octobre à 12h. Pour l’heure, le parc ne souhaite pas faire le lien avec les conséquences de la tempête et préfère attendre l’analyse des experts.
Les internautes ne se privent cependant pas de faire le lien, comme en témoigne le fil de commentaires sous le communiqué Twitter officiel du parc. En revanche, la page Facebook de Marineland n’affiche, quant à elle, que des commentaires de soutien. Vous avez dit censure ?
Il ne faut pourtant pas réfléchir longtemps pour comprendre qu’il est peu probable que l’orque soit morte de cause naturelle, notamment car l’espérance de vie de cette espèce atteint en moyenne les 30 ans. Ce décès vient donc relancer la polémique entachant depuis quelques années les parcs Marineland et SeaWorld, à propos des conditions de vies des animaux en captivité, et en particulier des spectacles impliquant des orques.
Le documentaire Blackfish, sorti en 2013, revenait en effet sur la mort d’une dresseuse tuée par l’orque Tilikum et contredisait la version officielle de sa mort en mettant en lumière la dangerosité du maintien en captivité de cette espèce.
Le parc Marineland, dont l’emplacement a été classé en zone inondable en 2010, prévoit de rouvrir ses portes en janvier 2016. D’ici là, ils auront peut-être également retrouvé leurs ours blancs, dont on est sans nouvelles depuis les intempéries.
Bande-annonce du documentaire Blackfish :
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Crédit photo : AFP
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