Un photographe documente les rituels funéraires du monde
Depuis plusieurs années, l’artiste Klaus Bo fait le tour du monde pour documenter les rituels funéraires dans le monde. Son reportage (Dead and Alive Project) s’attache à distinguer au moins 15 rituels différents en fonction des religions et des pays. Un projet pour toute une vie.
De Madagascar à Haïti : le funéraire dans le monde
Klaus Bo s’est spécialisé dans des sujets de reportage plutôt atypiques, mais toujours centrés sur la vie des populations. Il a ainsi documenté le quotidien des drogués au Danemark ou accompagné des réfugiés irakiens en Syrie.
Son projet actuel, qui risque également d’être le dernier en raison de son ambition, s’attache à dépeindre des rituels funéraires méconnus. Il s’est ainsi rendu dans plusieurs régions du monde (Inde, Népal, Roumanie ou encore Madagascar), à la rencontre de populations locales pour comprendre leur rapport à la mort et aux défunts.
Ce projet, intitulé Dead and Alive Project, se présente sous la forme d’un carnet de voyage vers l’au-delà. Chacune des photos est en effet accompagnée d’un texte décrivant les conditions de vie de ceux qui l’accueillent ainsi que leurs croyances et pratiques funéraires.
Dans cette version personnelle de J’irai dormir chez vous, Klaus Bo, qui finance lui-même ses voyages, montre les morts comme les vivants. Considérant que le sujet est tabou au Danemark, il souhaite prouver que cette conception est culturelle en documentant une quinzaine de rites aux religions variées, aux quatre coins du globe.
Plusieurs fois primé, au Danemark comme à l’international, le photographe est désormais en passe de réaliser un documentaire d’exception, aux images uniques au monde. C’est en tout cas ce qu’on lui souhaite.