Normandie : cambriolage des morts
Un père et son fils ont été interpellés en Normandie pour le cambriolage d’une soixantaine de maisons. Toutes les victimes avaient un point commun : elles étaient décédées depuis peu.
Cambriolage familial
C’est astucieux. Du moins, il fallait y penser. Depuis plus d’un an, un père de 56 ans et son fils de 31 ans, tous deux brocanteurs, avaient trouvé la solution pour arrondir leur fin de mois. Chaque jour ils regardaient les avis de décès de la région pour choisir leurs victimes.
La règle d’or pour réussir un vol, c’est de s’assurer qu’il n’y a personne dans la maison. Les défunts sont donc des proies idéales. Les deux complices s’infiltraient la plupart du temps dans leurs maisons secondaires très souvent inoccupées. Ils avaient donc un vrai travail de recherches à faire avant de commencer leur opération commando. Pour l’instant la police estime le montant de leurs vols à 200 000 euros, en une soixantaine de cambriolages.
Voler pour revendre
Les brocanteurs voulaient se débarrasser de chaque objet déniché. Ils ne gardaient rien pour eux pour éviter de se faire démasquer. Dans chaque maison ils prenaient donc des objets d’art plutôt simples pour les revendre rapidement pendant leurs brocantes.
Le colonel Erhard, patron de l’office des biens culturels à la police judiciaire explique : « L’intérêt, c’est de pouvoir vendre facilement, dans un vide-grenier ou une brocante, des objets que l’on peut retrouver partout. Tout le monde a eu, dans sa famille, des petits tableaux, des horloges, des statues… Donc ce n’est pas quelque chose d’exceptionnel sur un déballage. Obligatoirement, ils vont passer sous la ligne du radar… ». L’affaire des pieds nickelés n’aura duré qu’un an et pour l’instant la justice ne s’est pas prononcée sur ce que ça leur coûtera.
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