Cercueil en carton pour animaux : La bonne idée faite main
Les animaux de compagnie prennent une place importante dans nos vies. Lorsque survient leur mort, une question que l’on aurait pensé réservée aux humains remonte : enterrement ou crémation ? Charlène Maillet a trouvé une solution, quel que soit le cas de figure, avec ses cercueils en carton.
Bricoleuse par passion
Charlène Maillet, 28 ans, a fondé son entreprise, Pti Choz, à Aouste-sur-Sye (Drôme) et conçoit aujourd’hui des cercueils en carton pour les animaux de compagnie. La jeune femme s’est lancée dans un virage à 180° dans sa vie professionnelle, passant du tourisme à la conception de produits funéraires.
Charlène crée déjà des meubles en carton depuis 2 ans mais a décidé d’élargir son activité et de lancer une gamme de produits innovants : des cercueils et des urnes funéraires pour animaux domestiques entièrement faits main par ses soins. Ces cercueils sont personnalisables, via son site internet et sa boutique, il est possible de choisir, la taille, la couleur ou encore si l’on désire un intérieur en tissu rembourré (capiton). On peut même demander à ce que le nom de l’animal soit gravé dessus. Comptez entre 99 et 119€ pour un cercueil et 49€ pour une urne.
Du carton pour les animaux
« Lorsqu’on perd son animal, on est souvent démuni. Il n’y a pas, ou très peu, de solutions proposées pour prendre soin de son compagnon après sa mort. Alors au lieu que l’animal termine dans le congélateur du vétérinaire, j’ai eu l’idée de rendre une dignité aux animaux en créant des cercueils en carton, » commente la créatrice.
Les cercueils créés par Charlène peuvent supporter jusqu’à 40kg. Elle commence par dessiner son patron pour découper chacune des pièces en carton et les assembler avec une colle sans solvant. « Ensuite, j’applique une peinture, un vernis. Souvent, on me demande de personnaliser le cercueil avec le nom de l’animal ! »
« Si cette activité fonctionne, j’envisage sérieusement de me lancer dans la réalisation de cercueil pour les humains », confie Charlène Maillet.