Rescapée des attentats du 11 septembre et surnommée la « Dust Lady », Marcy Borders est décédée d’un cancer de l’estomac à l’âge de 42 ans. Elle avait été photographiée couverte de cendres après l’effondrement d’une des deux tours du World Trade Center.
La « Dust Lady », survivante du 11 septembre
Marcy Borders avait 28 ans quand elle travaillait à la Bank of America, dans l’un des tours jumelles du World Trade Center, quand les attentats ont eu lieu. Lorsqu’une des tours s’est effondrée, elle s’était réfugiée dans un immeuble voisin, où Stan Honda, travaillant pour l’AFP, l’a photographiée. Le cliché a fait le tour du monde.
Elle y apparaissait recouverte d’une épaisse couche de cendres et de poussière, ce qui lui a valu le surnom de « Dust Lady » (Dame de poussière). Bouleversée par l’attentat et enveloppée d’un nuage de poussière, une inquiétante lumière jaune venait l’éclairer de derrière.
Après ce jour sombre, la « Dust Lady » a plongé dans un enchaînement de chômage, d’alcoolisme, de dépression et de drogue, pour finalement en échapper en 2011.
Le traumatisme des attentats
Depuis les attaques, elle a passé la majeure partie de son temps dans un petit appartement du New Jersey, près de Manhattan et des lieux des attentats, sans aucune aide psychologique ou financière, a-t-elle confié en 2012. Elle disait « toujours vivre dans la peur » et ne quasiment jamais sortir de chez elle, incapable de s’imaginer retourner « dans ces cibles, les ponts, les tunnels, les stations (de métro). »
Marcy Borders avait commencé un traitement contre le cancer il y a un an, pensant que sa maladie pouvait être due aux polluants chimiques dégagés au cours de l’écroulement des tours du World Trade Center.
Crédit photo : @STAN HONDA/AFP/Getty Images
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