Il meurt après avoir fini un Ironman par 37°
Iain O’May, fana de sport, a fait un malaise à la fin du parcours d’un Ironman effectué en pleine canicule. Il est décédé à l’hôpital peu de temps après.
Un amateur de sports extrêmes
Passionné par le vélo, le jeune homme de 30 ans diplômé d’ingénierie, s’intéressait aussi aux sports intensifs. Il s’est entraîné pendant 6 mois pour participer, avec une douzaine de membres de son club, à une course Ironman en Allemagne.
Sa compagne et un de ses amis l’ont accompagné pour le soutenir dans cette compétition intensive, rendue d’autant plus dure qu’elle a eu lieu pendant la semaine de la canicule en Europe. C’est donc par une température de 37° que Iain O’May a effectué 3,8 km à la nage, 180,2 km en vélo et fini par un marathon.
Une fois passée la ligne d’arrivée, il a fait un malaise et a été conduit à l’hôpital. Là, les médecins impuissants ont constaté que ses efforts, combinés à l’intense chaleur, l’avaient vidé de minéraux essentiels provoquant un œdème cérébral.
L’Ironman, un défi mortel
Ce n’est pas la première fois qu’un décès survient au cours d’un événement de ce type. Un Ironman est une version extrême du triathlon, d’une distance totale de 226 km. La première version de cette compétition est lancée en 1978 à Hawaï et remporte un grand succès. Depuis, des épreuves sont organisées aux quatre coins du globe pour les adeptes de défis sportifs.
En dépit des règlementations de plus en plus strictes, comme la limitation du nombre de candidats ou les départs en différé, l’intensité des épreuves n’empêche pas les accidents tragiques. En 2012, l’Ironman de New York a fait un mort et en 2013, ce sont 3 personnes qui sont décédées. 2 hommes se sont noyés en Afrique du Sud et 1 compétiteur a été victime d’un accident de vélo lors de l’Ironman de Nice.
Pourtant, malgré les dangers, les « hommes de fer » continuent d’affluer pour participer à une compétition devenue mythique