Jeudi, la députée britannique pro-Union européenne Jo Cox a été tuée par balles à Birstall, par un homme de 52 ans membre d’une organisation néo-nazie.
Une députée assassinée
Jeudi, dans le nord de l’Angleterre, à Birsall, la politicienne Jo Cox, a été blessée par balles. La députée de 41 ans est décédée suite à ses profondes blessures.
Élue en 2015, Jo Cox appartenait au parti travailliste pro-européenne. Depuis son élection, elle accordait beaucoup de temps à la cause des réfugiés syriens. D’origine populaire, elle se battait également sur les questions de la pauvreté et de la discrimination. À l’heure du Brexit, elle s’était engagée pour empêcher la sortie du Royaume-Uni de l’Europe.
Ses convictions ne semblaient pas plaire pas au tueur, plutôt partisan du Brexit (« British Exit »). Il a donc pris la décision d’éliminer la femme, à seulement quelques jours d’un référendum capital sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne.
D’après le propriétaire d’un café proche des lieux du crime, le tueur, Thomas Mair, a poignardé une douzaine de fois sa victime après lui avoir tiré trois fois dessus et avoir crié « Britain first ». Il a rapidement été interpellé par les policiers.
Après l’attaque Jo Cox a été conduite à l’hôpital de Leeds où elle est décédée. Son parti a suspendu sa campagne le temps de se recueillir.
We are suspending all campaigning for the day. Our thoughts are with Jo Cox and her family.
— Stronger In (@StrongerIn) June 16, 2016
Membre d’une organisation néo-nazie
Thomas Mair, est un homme de 52 ans, dévoué à un groupe néo-nazi des Etats-Unis. Selon des archives obtenues par le Southern Poverty Law Centre, un groupe chargé de surveiller les travaux d’extrême droite, «Mair était un partisan dévoué de l’Alliance nationale, qui a été pendant des dizaines d’années l’organisation néo-nazie la plus importante des Etats-Unis».
Le frère de l’agresseur a lui parlé de problèmes mentaux. «J’ai toujours du mal à y croire. Mon frère n’est pas violent et n’est pas du tout politisé. Il a des antécédents de maladie mentale, mais il s’est fait aider.»
Le dernier meurtre de politicien au Royaume-Uni avait eu lieu en 1990. La disparition de Jo Cox, étoile montante du parti travailliste respectée de tous bords, risque d’avoir un profond impact sur le referendum, prévu pour le 23 juin.
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Crédit photo : leparisien
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