Accusée de nécrophilie, elle demande réparation à l’État
L’affaire a eu lieu en 2012 : une Suédoise a été accusée de nécrophilie après que les autorités avaient découvert des restes humains à son domicile. Innocentée et jugeant sa réputation ternie, elle a demandé réparation auprès de l’État.
Un squelette dans le placard le lit
En septembre 2012, alertée par un coup de feu, la police de Gothenburg (Suède) entre dans un appartement pour découvrir des restes humains. Chez la propriétaire, âgée de 37 ans à ce moment-là, se trouvent en effet un squelette, 6 crânes et de nombreux ossements. Ses trophées auraient été issus d’achats sur internet et d’expédition dans le cimetière.
Accusée de nécrophilie et d’avoir « violé le repos des morts », elle a au final été acquittée en appel, un an après les faits. Les preuves n’étaient en effet pas assez importantes pour prouver qu’elle avait eu des relations sexuelles avec le squelette. De même, les photos retrouvées chez elle et montrant des actes nécrophiles ne permettaient pas d’identifier la Suédoise, qui clamait les avoir obtenues sur Internet.
Blanchir sa réputation
La mention « suspectée de nécrophilie » fait un peu tache sur un CV, et ce malgré un acquittement en bonne et due forme. L’affaire ayant été reprise dans les journaux du monde entier, il était important pour celle qui se définit comme « curieuse envers l’ostéologie » de se réhabiliter.
La femme au squelette a donc demandé 15 millions de couronnes suédoises à l’État (soit plus d’un million d’euro) pour réparations. La justice lui en versera 70 000 (soit 7 500€) : largement de quoi refaire sa collection…