Loch Ness : un squelette mystérieux agite la toile
Un promeneur a découvert sur les rives du Loch Ness (Écosse) les restes d’une créature mystérieuse. Animal échoué, preuve de l’existence de Nessie ou simple fake ? Le mystère a tenu les internautes en haleine pendant plusieurs heures.
Un cadavre très étrange
L’information a été partagée sur Facebook par une association consacrée à l’adoption d’animaux : un de leurs contacts est tombé sur un étrange cadavre en promenant ses chiens. La créature, au cou très allongé, est étendue sur le sable : sa peau a disparu, ne restent que des os rougis et des organes exposés à l’air libre. Le tout est entouré de rubans de police, empêchant les curieux de trop s’approcher.
Le partage a suscité de nombreux commentaires sur l’identité de l’étrange créature. Si la localisation du squelette a laissé penser à certains qu’il pouvait s’agir des restes de Nessie, la fameuse occupante du Loch Ness, d’autres ont cru reconnaître une girafe, un peu perdue sur des rives écossaises.
Un tournage sur le Loch Ness
La majorité des internautes a cependant vite compris qu’il s’agissait d’un faux squelette (en le signalant de façon plus ou moins sympathique dans les commentaires de la publication). Preuve s’il en faut : la présence des organes, intacts, alors que le reste de la créature avait disparu. La vraie Nessie (c’est elle qui le dit) a d’ailleurs démenti les rumeurs sur sa mort en publiant un message sur Twitter :
@ScotlandNow I can tell you all now, I'm no dead! #ThatsNotMe #NessieLives #FindNessie #UhHello
— Loch Ness Monster (@RealNessie) June 30, 2016
« Je peux vous le dire maintenant, je ne suis pas morte ! #CeNestPasMoi #NessieVit #TrouverNessie #HeuSalut »
Une enquête plus poussée a permis de découvrir qu’il s’agissait d’un élément de décor pour le tournage d’un documentaire. Le nom de la chaîne et les informations sur le sujet du long-métrage sont pour l’instant encore inconnues.
L’histoire aura au moins fait un gagnant : avec plus de 1 000 partages et presque autant de commentaires sur la publication, l’association à l’origine du débat n’a plus besoin de se faire connaître sur la toile …