Un policier se donne la mort avec son arme de service
Hier, un policier s’est donné la mort dans les locaux d’un commissariat du 13e arrondissement de Paris. Il a utilisé son arme de service.
Suicide d’un policier
Un fonctionnaire de police, affecté à la direction de la circulation s’est donné la mort mardi dans les locaux d’un commissariat du 13e arrondissement. L’homme de 55 ans a utilisé son arme de service pour mettre fin à ses jours sans laisser d’explications à sa femme et ses deux enfants.
Le syndicat de policiers de Paris s’est exprimé via son compte facebook.
4ème suicide de policier en 10 jours
C’est le 4ème drame de ce genre en 10 jours.
En effet, au début du mois, Anthony C., un policier d’une vingtaine d’années s’était suicidé devant chez lui, à Fleury-Mérogis, alors qu’il venait de sortir de l’école de police en juin dernier. L’homme avait expliqué son acte et son mal-être dans 4 lettres. Il vivait mal l’éloignement avec sa région d’origine, la Guyane.
Le même jour, à quelques heures de là, un autre fonctionnaire de police s’était lui aussi donné la mort avec son arme de service à Calais.
Le lendemain, le 2 août, une femme gardien de la paix à l’Hôtel de police de Rouen avait elle aussi utilisée son arme de service pour mettre fin à ses jours.
Ces drames inquiètent de plus en plus les autorités qui ont du mal à reconnaître le lien entre le suicide et les conditions de travail. Pour 2015, le taux de suicide s’élève à 26,3/100000 chez les gendarmes (chiffre en hausse) et 31,5/100000 chez les policiers (chiffre en baisse). Au niveau national, il s’élève environ à 15/100000. Un chiffre qui peine à diminuer.