Un Marseillais décédé en avril 2015 a été inhumé par sa famille dans la nécropole des Vaudrans. Cependant, en raison d’un défaut dans la conception de la tombe, l’odeur de décomposition du défunt est devenue perceptible par tous les visiteurs, à la grande horreur de ses proches.
Découverte macabre au cimetière
Le cimetière paysager des Vaudrans est assez récent : sa construction s’est échelonnée entre 1976 et 2008. On pourrait dès lors s’attendre à des équipements funéraires aux normes et respectueux des défunts.
Pourtant, Martine, une mère de famille, a eu la mauvaise surprise de découvrir que l’isolation de la tombe de son frère était plus que succincte. En effet, au moment de la pose de la plaque mortuaire, elle subit les assauts d’une odeur pestilentielle et observe des traces d’écoulement sur les sépultures voisines. L’origine de la « fuite » ? La décomposition du défunt, mal contenue par le caveau.
Horrifiée, elle contacte les services municipaux de Marseille pour signaler le problème : du ciment est déposé pour renforcer l’épaisseur de la case sans que cela ne règle le problème.
Quels recours pour la famille ?
En attendant une solution plus efficace, Martine a interdit à ses proches de se rendre au cimetière. Cependant, elle ne peut s’empêcher de penser aux tombes voisines de celles de son frère, touchées par l’humidité, et aux autres familles que l’odeur risque d’incommoder également, sans parler des problèmes d’hygiène que cela risque de provoquer.
Pour les pompes funèbres municipales, la raison de toute cette gêne serait imputable à un oubli de la part des fossoyeurs, qui n’auraient pas déposé de terre absorbante au fond de la sépulture. La solution serait donc de procéder à une nouvelle inhumation, dans les formes cette fois. Seulement, la règlementation funéraire interdit les exhumations si le corps est enterré depuis moins de 5 ans.
Pour compenser, les services de la ville de Marseille ont fait nettoyer la sépulture et ajouter la poudre absorbante qui manquait jusqu’alors. Cependant, l’odeur persiste et Martine songe à porter plainte. Elle regrette en effet que son deuil ait été ainsi perturbé et souhaite empêcher qu’une telle histoire puisse arriver à d’autres familles.
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Crédit photo : Nécropole des Vaudrans
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